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samedi 14 septembre 2013

AUTOMOBILES TRIUMPH


 
Triumph Motor Company est un constructeur automobile anglais aujourd'hui disparu (la branche moto existe toujours). La maison a été fondée à Coventry en tant que fabricant de cycles par Moritz Schulte et Siegfried Bettmann en 1890. Citoyens allemands, ils ouvrirent également une filiale à Nuremberg qui resta liée à la maison mère jusqu'en 1929.
 

Luxe et tâtonnements


En 1902, Triumph commença la fabrication de motocyclettes et c'est seulement deux ans après l'acquisition du constructeur automobile Dawson en 1921 que furent présentés les premiers modèles de voitures. De facture classique, ces modèles n'eurent pas le succès escompté. En 1925, Triumph présenta la première voiture britannique de série équipée de freins hydrauliques Mockheed, la TCP de 1,9 l de cylindrée. En 1933, la nouvelle direction composée du lt-col C.V. Holbrook, de l'ingénieur Donald Healey et du styliste Walter Belgrove mis en production la Gloria à moteurs Coventry Climax de 4 et 6 cylindres. Une gamme fut développée : berline, torpédo et versions sportives à deux carburateurs. Mais, le marché de l'automobile traversait une crise liée au krach de 1929, et malgré la qualité de ses produits de plus en plus luxueux et innovants (voitures dotées de lave-glace, direction réglable, phare de marche arrière, double circuit de freinage, graissage automatique du châssis...), le constructeur voyait ses ventes diminuer inexorablement. En 1936, Donald Healey conçut la Dolomite, une voiture de sport ambitieuse inspirée de l'Alfa Roméo 8c 2300. Grâce à son moteur suralimenté à 8 cylindres double arbre à cames en tête de 140 chevaux, sa boîte de vitesses à présélection Wilson et ses 200 km/h en pointe, elle pouvait prétendre égaler les meilleures voitures de sport de l'entre-deux guerres. Mais son prix de 1125 £ ne lui permit pas de trouver sa clientèle. De plus en plus en difficulté, Triumph dut la même année se séparer définitivement de sa branche motocyclette. Cela n'empêcha pas la marque de se retrouver sous administration contrôlée durant l'été 1939. Th. W. Wards racheta la société et, pendant la guerre, transforma les installations pour une production militaire (carburateurs d'avion et surtout chasseurs bombardiers Mosquito sous licence De Havilland).

1934 Triumph Gloria Six

1937 Triumph Dolomite Roadster
 

Standardisation


1954 Triumph Renown

À la fin des hostilités, victime des bombardements allemands sur Coventry, Triumph n'était plus qu'un nom. En 1945, la marque fut revendue à sir John Black, directeur des automobiles Standard. Sir John voulait concurrencer Jaguar (ex Standard-Swallow) à qui il vendait des moteurs depuis les années trente. Les premiers modèles Triumph de l'après-guerre n'offraient pourtant rien de révolutionnaire. La 1800, une berline plus que classique de style razor edge (ailes séparées, caisse haute et malle arrière) mais avec une carrosserie d'aluminium, ne se vendit qu'à 2000 exemplaires en trois ans. Le roadster 2000 renouait avec une certaine volonté de produire une voiture sportive, mais ses performances bourgeoises et son style à cheval entre deux époques ne convainquirent que peu de clients. En 1949, dans un souci de standardisation, les modèles Triumph furent équipés de moteurs et de transmissions Standard. L'année suivante, la berline reçut le châssis de la Standard Vangard, elle prit alors le nom de Renown. Un nouveau modèle à caisse autoporteuse (le premier chez Triumph) et au style particulièrement "insulaire", la Mayflower, eut plus de succès sur le marché britannique et se vendit à 32000 exemplaires en quatre années de production. Son nom était une preuve de la volonté de sir John Black de percer sur le marché américain.

 1948 Triumph Roadster

1954 Triumph Renown

Triumph Roadsters


Au salon de l'automobile d'Earl's Court de 1950, Triumph présenta un prototype de voiture de sport équipé d'un moteur et d'une transmission de Vanguard doté notamment d'un overdrive, de phares escamotables et de gadgets électriques (ouverture du capot) ou commandés par la dépression de l'admission du moteur (sièges et antenne de radio). Ce projet fut jugé trop futuriste et la marque prétexta le début de la guerre de Corée pour le remiser après seulement deux exemplaires construits.

Deux ans plus tard, un autre prototype plus simpliste, la 20 TS (appelé parfois TR1), basé sur le châssis d'avant-guerre de la Standard 10 et doté du même moteur que les tracteurs Massey Ferguson allait donner naissance à la lignée de sportives qui seraient le plus grand succès commercial de Triumph (plus de 200 000 exemplaires vendus, dont plus de 90 % à l'exportation) les TR, pour Triumph Roadster. Voiture sportive économique, la TR2 se plaçait remarquablement bien dans la gamme des roadsters britanniques vendus sur le marché américain. Plus moderne et plus rapide que la MG TD et nettement meilleur marché que la Jaguar XK 120, la TR2 offrait, avec ses 170 km/h, des performances plus qu'honorables grâce à son moteur 2 litres de 90 chevaux à deux carburateurs SU à dépression constante. En 1956, apparut la TR3 qui reçut des freins à disques à l'avant dès l'année suivante et qui devint ensuite la TR3 A.

La grande nouveauté survint en 1961 avec la TR4 dessinée par le carrossier italien Giovanni Michelotti et dotée d'un moteur de 2,2 litres et d'une boîte de vitesses entièrement synchronisée. Le marché américain, plus conservateur, se réserva la nouvelle version 2,2 litres de la TR3 (TR3 B). Le roadster Triumph reçut enfin un pont arrière à roues indépendantes avec la TR4 A IRS (Independante Rear Suspension). Au milieu des années 1960, Triumph présenta sur la TR5 (TR250 aux États-Unis) un nouveau moteur à 6 cylindres pourvu d'une injection mécanique Lucas.

La dernière vraie Triumph Roadster fut la TR6 présentée en 1969, restylée par le carrossier allemand Karmann (Michelotti ne pouvant assumer cette tâche à ce moment-là). Mais, les nouvelles normes de sécurité passive introduites aux États-Unis durant les années 1970 poussèrent la direction de la marque à présenter une voiture entièrement nouvelle mais moins rapide, techniquement moins évoluée et surtout équipée d'un toit fixe, la TR7. Une version à moteur V8 Rover suivra, la TR8.

1967 Triumph 1300

1971 Triumph 1500 prototype selon Michelotti (jamais commercialisé)
 

Herald et Spitfire


De 1956 à 1958, la série TR constituait l'essentiel de la production de Triumph. La marque Standard voyait ses ventes stagner à cause du mauvais accueil de ses nouveaux modèles 8 et 10 HP. La direction du groupe décida donc d'investir 2 millions de livres sterling dans le lancement d'un nouveau modèle de voiture de tourisme sous la marque Triumph. Dessinée par Michelotti, la Herald fut jugée révolutionnaire malgré son châssis séparé. Doté d'un moteur 4 cylindres de 948 cm3, le nouveau modèle innovait par ses suspensions à quatre roues indépendantes, sa direction à crémaillère sans épure de Jenteau et son capot entièrement basculant vers l'avant. Disponible en coupé et en cabriolet 4 places, elle fut produite jusqu'en 1971. Une version à moteur 6 cylindres en ligne de 1,6 litre de cylindrée, la Vitesse, fut proposée dès 1962. Le principal défaut de l'Herald venait de sa suspension arrière indépendante à carrossage variable : les arbres de transmission n'étaient articulés que du côté pont, ce qui créait un braquage induit lors des forts appuis en virage. Une solution à ce problème existait chez Triumph (suspension à triangle inférieur), mais pour des raisons de coûts de production, elle ne fut pas appliquée.

En 1962, un roadster rustique basé sur le châssis de l'Herald vint compléter la gamme, la Spitfire. Voiture de sport économique et amusante, elle concurrençait les Austin-Healey Sprite et les MG Midget. Comme la Herald, son moteur évolua en cylindrée pour passer d'abord à 1 147 cm3 (63 ch) puis à 1 300 cm3 (75 ch), finalement, en 1975, la Spitfire hérita du moteur 1 500 cm3 de la MG Midget. La GT6, une version coupé à moteur 6 cylindres de 2 litres fut présentée en 1966, elle était équipée de la suspension arrière triangulée. La Spitfire et la GT6 furent diffusées sous différentes versions de carrosserie jusqu'en 1981.

1974 Triumph GT6 Coupé

1974 Triumph TR6
 

Le rachat par Leyland et la fusion avec BMC


En 1961, Standard-Triumph fut racheté par Leyland Motor Corporation. La nouvelle direction supprima la marque Standard (en 1963) et compléta la gamme Triumph avec la Spitfire et la berline 2000. Une gamme de voitures de tourisme fut mise en place : Herald, 2000, et la nouvelle 1300 à traction avant présentée en 1965. En 1968, Leyland fusionna avec BMC, issu du groupe Nuffield (empire industriel fondé par William Richard Morris, lors Nuffield). Triumph se trouva donc en concurrence interne avec Rover et MG. Un nouveau modèle de sport sortit en 1970, la Stag à moteur V8 de 3 litres et une berline moyenne, la Dolomite. La Stag souffrit du manque de mise au point de son moteur et acquit une réputation de voiture à problèmes, comme la TR 7 présentée en 1975. La Dolomite donna naissance à une version sportive, la Sprint à moteur 2 litres 16 soupapes de 127 chevaux.
Triumph 2000 Mk II de 1974

La chute


Ces différentes restructurations et fusions qui émaillèrent l'industrie automobile anglaise dès la fin des années 1960, ainsi que les normes antipollutions et sécuritaires instaurées aux États-Unis (principal marché d'exportation et première source de revenus de l'industrie automobile anglaise), causèrent le déclin de Triumph et de la British Leyland. Le dernier modèle à porter le nom de Triumph fut une version de la Honda Ballade produite en Angleterre, l'Acclaim. Triumph disparut en 1984. Aujourd'hui, la marque Triumph appartient à BMW qui avait acquis Rover en 1994. BMW refusa de vendre le nom « Triumph » lors du rachat de MG Rover par le groupe Phoenix, ce qui permet d'espérer qu'un modèle sportif portant ce nom soit à nouveau existant dans le futur.



Break Triumph 2500 S

Triumph Dolomite

Triumph GT6
 
Triumph Herald

Triumph Spitfire
 
Triumph TR2

Triumph TR3

Triumph TR3A

Triumph TR4

Triumph TR5

Triumph TR6

Triumph TR7

Triumph TR1800

Triumph TR2000

Triumph Vitesse
 

AUTOMOBILES NSU


NSU Motorenwerke AG est une entreprise allemande fondée en 1873 et spécialisée dans la fabrication de motocyclettes et d'automobiles.

Création

La société NSU est fondée en 1873 par Christian Schmidt et Heinrich Stoll à Riedlingen sur le Danube ; elle fabrique alors des machines à tricoter mais le succès n'est que temporaire. En 1880, les associés se séparent et Christian Schmidt transfère NSU à Neckarsulm.

Première période

Dès 1886, NSU réoriente son activité vers la fabrication de bicyclettes, un produit très en vogue à l'époque.

Les premières motos et automobiles NSU seront construites au tout début du Xxe siècle. La construction de voitures débute en 1905, avec le modèle Pipe, construit sous licence.

NSU-6-30
 
À partir de 1922, NSU se tourne vers l'Italie pour acquérir les licences nécessaires à la poursuite de ses activités industrielles ; les voitures avec Fiat, qui seront badgées Fiat-NSU, et les motos avec Lambretta.

En 1925, NSU engage la construction d'une nouvelle usine à Heilbronn pour augmenter la production automobile de modèles Fiat.

En 1929, la firme connaît d'énormes difficultés financières et est contrainte de vendre à Fiat son département automobile, avec l'usine d'Heilbronn. NSU devient dès lors un fabricant de motocyclettes.

Deuxième période

Dans les années 1950, NSU est le fabricant de motos le plus important au monde. Ses modèles sont détenteurs de records de vitesse dans toutes les cylindrées, de 50 à 500 cm³. En août 1956, Wilhelm Herz est le premier homme à dépasser les 200 miles par heure (322 km/h) sur une moto NSU Max Standard.

Spider NSU

En 1957, NSU tente de reprendre la fabrication de voitures, notamment après la mise au point avec Ferdinand Porsche, durant les années 1933-1934, du prototype d'une voiture à moteur arrière refroidi par air, la Type 32, dont le projet restera sans suite. NSU négocie alors avec Fiat le rachat du nom NSU ce qui aura pour conséquence de transformer Fiat-NSU en Fiat Neckar.

NSU Prinz

NSU TT

À partir de 1958, des voitures NSU sont construites à nouveau et le développement du moteur Wankel débouche sur la production de la Spider en 1964. Les modèles les plus connus sont les NSU TT et TTs (à vocation sportive) et les Prinz (à deux ou quatre cylindres, appelées plus tard « 1000 »).

NSU TT
 
En 1977, la dernière voiture est construite : la Ro 80 (lancée en 1967), une des très rares véritables étapes dans l’histoire de l’automobile (voiture de l'année en 1968 avec son moteur Wankel). La marque sera absorbée par Audi à partir de 1969.
 
NSU RO 80

jeudi 5 septembre 2013

AUTOMOBILES TALBOT

Talbot était un constructeur automobile franco-britannique dont la branche française, devenue indépendante grâce à Anthony Lago, fut vendue à Simca en 1958. Rachetée par Peugeot à Chrysler Europe en 1978, la marque appartient depuis au groupe PSA Peugeot-Citroën.

De Clément-Talbot à Talbot-Lago


En 1903, Adolphe Clément (Clément-Bayard) et Charles Chetwynd (président du British automobile commercial syndicate et 20e comte de Shrewsbury and Talbot) fondent Clément-Talbot pour assembler en Angleterre les automobiles Clément-Bayard françaises .

En 1919, la firme fut rachetée par la filiale anglaise de la firme française Darracq pour former la Clément-Talbot-Darracq Ltd puis, après avoir racheté Sunbeam, la STD Motors Ltd (Sunbeam-Talbot-Darracq, le nom de Clément étant abandonné). C'est à partir de 1920 que les voitures Darracq vendues en France prennent la marque Talbot-Darracq.

Dès 1921, la marque s'engage en compétition. Jusqu'en 1925, la Talbot-Darracq 1500 à double arbre à came en tête va remporter à plusieurs reprises la Coupe Internationale des voiturettes au Mans et à Brooklands, les 200 miles.

En 1922, les automobiles Talbot-Darracq deviennent des « Talbot ». Celles-ci sont une 15 ch (quatre-cylindres) et une 24 ch (V8 et freinage sur les quatre roues), des voitures haut de gamme succédant aux Darracq sans sopupapes. Depuis le Salon de Paris 1921, une populaire 10 ch à soupapes en tête s'ajoute équipée d'une boïte de vitesses à quatre rapports en 1926.

Talbot Lago Baby 3 litres 1936
 
Au Salon 1925, un moteur à six cylindres apparaît qui remplacera le bloc à quatre cylindres en 1927. Cette année-là, la marque abandonne la compétition et la huit-cylindres 1500 de course à double arbres à cames en tête. Sur les voitures particulières, les roues avant deviennent indépendantes au Salon 1932. Elles sont généralisées en 1933.

Début 1934, l'ingénieur italien très anglicisé Anthony Lago reprend à son compte la firme alors en difficulté avec la volonté de la moderniser. Ainsi, sortirent des voitures sportives alliant le style britannique et l'innovation française sous la marque Talbot-Lago.

Jusqu'en 1939, au sein de la vaste nouvelle gamme combinant moteurs et carrosseries, le châssis le plus sportif équipe la Baby. Le radiateur caractéristique avec la calandre bisautée est de retour et la boîte de vitesses pré-sélective Wilson est en option sur la plupart des Talbot-Lago.

À partir de 1936, le modèle d'exception est la T150 C dans ses variantes Lago Spécial et Lago SS (Super Sport). Celles-ci recevront des carrosseries hors série comme la célèbre berlinette « Goutte d'eau » de Figoni & Falaschi.

Talbot-Lago berline Record (1946)

En 1946, la fabrication de modèles à moteur à deux arbres à cames débute à l'usine de Suresnes.

En 1949, la marque est victorieuse au Grand Prix de Belgique et au Grand Prix de France face à Ferrari et à Maserati grâce à la monoplace T26 C 4,5 L qui courra jusqu'en 1951. En 1950, Louis Rosier et fils remportent avec une T26 GS de 230 ch les 24 Heures du Mans. 1951 voit la victoire de l'équipage Gunnar Bengtsson - S.Zetterberg dans la fameuse course suédoise de rallye historique Midnattssolsrallyt (Le Rallye du Soleil de Minuit) sur T26 GS.

Coupé Talbot-Lago Sport 2500 (1955)

1951 Pennock Talbot Lago T26 Grand Sport
 
En 1950, Vincent Auriol, président de la République, commande une décapotable Lago Record à quatre portes pour servir de voiture officielle.

Deux ans plus tard, apparaît au Salon une nouvelle carrosserie pour le coupé Lago Grand Sport 6-cylindres de 4,5 litres. C'est alors le modèle le plus rapide de l'époque. À cause d'un prix de vente prohibitif, les ventes restent confidentielles.

Anthony Lago lance alors au Salon 1955 un coupé Lago Sport 2500 à quatre cylindres 2,5 L de 120 ch à châssis tubulaire, réplique en réduction du coupé 4,5 litres dont la production est arrêtée.

À l'automne 1957, Talbot-Lago, qui connaît de plus en plus de difficultés, renonce à la production de ses moteurs. Il achète à BMW un V8 de 138 ch SAE pour son coupé appelé désormais « Lago America » qui bénéficie d'une conduite à gauche. Mais le marché reste trop étroit et fin décembre 1958, Simca rachète la marque Talbot alors au bord du gouffre. Les tout derniers coupé América recevront le vieux moteur V8 à soupapes latérales de 95 ch SAE de la Simca Vedette. En 1960, la marque est mise en sommeil.

Coupé Talbot-Lago Grand Sport par Saoutchik (1948)
 
Talbot-Lago coach Record (1947)
 
Talbot-Lago Type T-26 Record 1947
 
 
Talbot Lago Super Sport T150C Louis Vuitton Classic
 
Talbot Lago T150C-SS 1939
 
Talbot-Lago T-26 1949
 
Talbot-Lago Grand Sport Saputchik coupe 1951
 
Talbot-Lago T14 LS Special Light Weight Coupe 1956
 
Talbot Lago Sport Dupont 1957
 
Talbot-Lago America 1957

De Simca-Talbot à Peugeot-Talbot

 
Simca est, au cours des années 1960, absorbée peu à peu par le constructeur américain Chrysler pour finalement faire partie intégrante en 1970 du groupe Chrysler Europe regroupant plusieurs marques européennes dont certaines en Grande-Bretagne (Hillman, Humber, Sunbeam).

En août 1978, Chrysler, dans la tourmente, vend ses opérations européennes à SA Peugeot-Citroën, notamment les usines de ¨Poissy (France), Linwood, Ryton (Grande-Bretagne) et Madrid Villaverde (Espagne). Alors, Peugeot chercha dans le pool de marques appartenant à l'ancien groupe un nom connu à la fois en France et en Grande-Bretagne pour remplacer celui de Chrysler.

Ainsi, il exhuma le nom de « Talbot » dès juillet 1989 (accolé pendant un an à Simca en France) comme nouveau dénominateur commun de toutes les anciennes filiales de Chrysler et offrit un lifting à tous les modèles alors en production.

Ajouté à ce changement de nom perturbateur, un choc pétrolier, une crise économique, des grèves massives et des modèles vieillissants vont peu à peu avoir raison de l'avenir de la marque. D'autant plus que la direction de PSA décide de fusionner les réseaux de distribution Talbot avec ceux de Peugeot qui seront peu motivés pour vendre les ex-Chrysler-Simca. Malgré le demi-succès de la Samba lancée fin 1981 et l'engagement en Formule 1 avec Ligier, le résultat ne tardera pas à tomber : chute vertigineuse des ventes et des parts de marché de la marque. Le lancement de la Tagora n'arrangera rien.

Ainsi, lorsque la remplaçante de l'Horizon doit être lancée en 1985 sous le nom de Talbot Arizona, PSA va préférer finalement la commercialiser sous le nom de Peugeot 309, tant l'image de marque de Talbot est devenue mauvaise. L'arrêt de mort de la firme au T cerclé est alors signé. Talbot va s'éteindre peu à peu, d'abord en France en 1986 puis en Espagne en 1987 avec l'arrêt de la Solara et de l'Horizon. En Grande Bretagne, la marque vivra encore de façon étonnante jusqu'au milieu des années 1990, en commercialisant un unique modèle, l'Express, un utilitaire frère jumeau des Peugeot J5 et Citroën C25.

Cabriolet Talbot Samba (1984)
 
Talbot Express (1991)
 
Talbot Horizon
 
Talbot 1510
 
Talbot Solara
 
Talbot Tagora
 
Talbot-Lago T26C
 
 

lundi 1 juillet 2013

AUTOMOBILES MORS



Mors 1-RA
 
Mors est un constructeur pionnier de l'automobile français parisien entre 1895 et 1925. Il fut célèbre au début du Xxe siècle pour ses nombreux succès sportifs entre 1899 et 1904. Mors est dirigé par André Citroën à partir de 1906 puis absorbé par Citroën à sa fondation en 1919.
Mors 12 16 HP Sport de 1923
 

Mors 1913
 
Mors Tonneau Ferme Type N
 
1898 Mors 6
 
1902 Mors rear-entrance tonneau
 
1903 Mors rear-entrance tonneau

Mors 12